Il consiste à récupérer, soi-même, quelques cellules au niveau du vagin à l’aide d’un dispositif spécial, qu’on appelle écouvillon. On effectue un léger frottement sur les parois du vagin à l’aide de l’écouvillon. Ce n’est pas un prélèvement dans le col de l’utérus, mais dans le fond du vagin. Il peut être réalisé chez toutes les femmes hormis certaines contre-indications.
Le col de l’utérus est la partie inférieure de l’utérus qui s’ouvre dans le vagin. Dans le monde, le cancer du col de l'utérus est le 2ème cancer le plus fréquent touchant les femmes avec environ 500.000 nouveaux cas par an et plus de 200.000 décès.
En France, 3500 nouveaux cas environ sont enregistrés chaque année et environ 1000 décès.
Le cancer du col de l'utérus est un cancer évitable. Il est en effet possible de détecter précocement les lésions du col de l'utérus et donc de les traiter avant la survenue d'un cancer.
> Consultez notre FAQ sur l'auto-prélèvement du papillomavirus
Une dysplasie du col de l’utérus est une lésion précancéreuse qu’il est important de dépister. Les dysplasies du col utérin sont provoquées par le virus HPV, et évoluent progressivement vers des lésions plus sévères.
Une dysplasie ne présente aucun symptôme.
La dysplasie du col utérin n’est pas visible à l’œil nu.
La dysplasie est suspectée grâce au test HPV qui est positif complété par le frottis montrant des anomalies cellulaires
Si celui-ci est anormal, il est indispensable d’effectuer une colposcopie. Cet examen est pratiqué par un gynécologue colposcopiste. Il consiste à l’examen du col utérin à l’aide d’une loupe grossissante et à la réalisation d’une biopsie.
Le traitement de ces lésions permet d’empêcher la survenue d’un cancer.
C’est un modèle spécial de « coton tige » validé par Cerballiance. Il est spécialement allongé pour atteindre le fond du vagin utilisé pour l’auto-prélèvement.
Il ne faut pas toucher au bout de l’écouvillon avec la brosse équipée de petits filaments blancs, qui sont dans une matière spéciale pour « faire coller » les cellules.
Le frottis est l'examen au microscope par un médecin de cellules du col de l'utérus, à la recherche d'éventuelles anomalies. Le frottis ne peut pas être réalisé par auto-prélèvement, mais nécessite un prélèvement cervico-utérin, réalisé par un médecin ou une sage-femme ou un biologiste médical ou un médecin généraliste.
Les cellules anormales repérées sur les lames examinées au microscope donnent l'alarme au gynécologue qui va rechercher une dysplasie ou un cancer débutant au niveau du col de l'utérus par un examen complémentaire, la colposcopie.
Ce terme est l’abréviation du terme anglais Human PapillomaVirus.
Tous les HPV ne sont pas associés au cancer du col de l'utérus. Seuls les HPV dits à Haut Risque (appelés HPV-HR) sont recherchés par le test HPV sur auto-prélèvement.
Il contient le nécessaire pour effectuer soi-même son prélèvement :
Papillomavirus est le nom d'une famille de Virus qui atteignent la peau (les verrues) et les muqueuses (notamment la muqueuse génitale : « crêtes de coq » ou condylomes). On les appelle aussi les HPV. Plus d'une centaine de virus HPV sont identifiés à ce jour comme responsables d'une infection génitale ou cutanée. Les infections à virus HPV peuvent durer des années, mais aussi donner des infections courtes, le virus disparaissant en quelques mois.
Tous les HPV ne sont pas associés au cancer du col de l'utérus. Seuls les HPV dits à risque (on dit aussi HPV-HR pour HPV à Haut Risque, ou HPV oncogènes) font l’objet d’un dépistage car pouvant provoquer des anomalies cellulaires à l’origine d’une dysplasie, puis d’un cancer (il faut quelques années).
On dénombre aujourd'hui plus d'une dizaine de HPV-HR (types 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, ...). Ce sont ceux-là que l’on recherche lors du test HPV.
C’est un prélèvement gynécologique, effectué chez le médecin, la sage-femme ou le biologiste médical ou le médecin généraliste. Il est réalisé sur une table d’examen gynécologique à l’aide d’un spéculum pour atteindre le col de l’utérus.
